Qu'en avez-vous fait? L'avez-vous fait suivre à d'autres? L'avez-vous effacé ou signalé? Vous êtes-vous rendu compte de votre implication dans l'acte de violence à partir du moment où vous avez eu ce message entre vos mains?
Beaucoup de gens ne pensent pas à mal quand ils font suivre ce type de contenu. Ils disent que le mal a déjà été fait et qu'ils ne font que reproduire ce que tout le monde a déjà fait. Mais chaque fois qu'on fait suivre un tel message, on commet un nouvel acte de violence.
Que signifient ces messages transférés pour la victime qui doit continuer à vivre en sachant que le viol qu'elle a subi et les traumatismes liés sont diffusés et visionnés par d'autres personnes? Chaque visionnage réplique la violence subie à l'origine et perpétue le préjudice.
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On peut être témoin de diverses manières. Quand on est le témoin d'une scène, on influe sur ce qui est vu, et cela a une influence sur nous. Quel type de témoin êtes-vous devant des actes de violence à l'égard des femmes? Êtes-vous simple spectateur, qui recherche les émotions ou le divertissement? Ou êtes-vous une personne souhaitant créer un monde plus juste, débarrassé de toute violence à l'égard des femmes? |
Les principales différences entre documenter et faire suivre la violence reposent sur notre positionnement face à l'acte, la façon dont nous nous questionnons quant à notre rôle et décidons de perpétuer ou de mettre fin à l'acte violent après en avoir été le témoin.
1. Prettez serment et signez-le de votre nom.
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2. Faites connaître votre position.
Portez l'un des badges de « Je ne fais pas suivre la violence » que vous trouverez ici et ici.
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Montrez votre solidarité envers les femmes et les filles qui ont connu la violence. Ne faites pas suivre la violence. Diffusez plutôt les appels pour y mettre fin.
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